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Une application pour gérer le stress thermique chez les vaches laitières Logo Feedia

Mettre en place une gestion structurée du risque de stress thermique à partir d’une application pour smartphone : c’est l’objectif de la démarche systémique proposée par les experts Techna pour contrer le risque de stress thermique des laitières lors d’un épisode sévère de chaleur et d’humidité. Explications.

L’indicateur température-hygrométrie pour mesurer le stress thermique

La hausse régulière des températures sur la planète, cumulée à des précipitations parfois plus importantes, peut placer les animaux dans une situation d’inconfort. C’est notamment le cas du stress thermique chez les ruminants.
Ce phénomène est le fruit d’une combinaison température/hygrométrie qui vient perturber le confort et le métabolisme des animaux tels que les vaches laitières. Leur zone de neutralité thermique s’étend de 5 à 15 °C. Hors de ces bornes, la production peut être affectée.
L’Index Température Hygrométrie (ITH) est un indicateur de premier niveau pour mesurer l’impact du stress thermique en laitières. Il permet de comparer les impacts de conditions climatiques différentes sur les animaux : climat sec et chaud, climat modéré mais humide... Cet ITH ne prend cependant pas en compte la vitesse de l’air ni la durée d’exposition. Les races les plus productives (Holstein), les débuts de lactation et d’une manière générale, les animaux les plus productifs sont les plus sensibles au stress.

Vache qui boit de l'eau

Quels sont les risques du stress thermique chez la vache laitière ?

Le stress thermique contribue à l’augmentation des rythmes respiratoire et cardiaque, à la diminution de l’absorption des nutriments et du flux sanguin disponible au niveau de la mamelle.
La réduction de l’ingestion, associée au phénomène de tri – un goût plus prononcé pour les particules fines – se traduit par une augmentation du risque d’acidose et un déficit énergétique. Ce déficit est d’autant plus préjudiciable s’il survient en début de lactation.
La première conséquence est une baisse de la production laitière. Les animaux connaissent alors des situations d’inflammation qui ont des conséquences sur leur métabolisme (baisse des teneurs sanguines en antioxydants), avec un risque d’élévation des comptages cellulaires. Les paramètres de reproduction (taux de réussite à l’IA principalement) sont également affectés lors des périodes de stress thermique.

Comment une application peut-elle aider à réduire la facture liée au stress thermique ?

En situation de stress, les animaux vont chercher à évacuer l’extra chaleur corporelle : ils restent debout plutôt que couchés pour améliorer les échanges avec l’air ambiant. La station debout prolongée réduit le confort des vaches, accroît leur fatigue et accentue la baisse de la production. Les soucis d’aplombs sont alors exacerbés, avec leurs conséquences bien connues sur l’expression des chaleurs. La production laitière, la fréquentation du robot, l’ingestion sont également perturbées…
Globalement, le coût du stress thermique est évalué à 400 € / animal / an. Plus de la moitié est imputable à la baisse de production laitière.
Comment diminuer ce coût ? Dans certains cas, une application pour smartphones permet de déterminer le risque de stress thermique en tenant compte de la température et de l' hygrométrie ambiante, de la gestion du troupeau et du niveau de production laitière. Cet outil fournit une indication de perte potentielle de production. L’affichage graduel de messages adaptés à l’intensité du stress favorise la mise en place d’une stratégie nutritionnelle et d’un management adapté à la situation du troupeau.

l'application smartphone Profitab

6 moyens pour anticiper les risques du stress thermique sur les vaches laitières

1- L'eau

Il est important de favoriser l’ingestion des vaches (stratégie de distribution, ajout d’eau dans la ration) et de proposer de l’eau en quantité importante.

2- L'ambiance

Il est aussi utile d’accroître le renouvellement de l’air, sans courants d’air et sans création d’un milieu excessivement humide (raisonner la brumisation). On ajustera aussi la gestion des tables de complémentation en systèmes DAC et robots.

3- La nutrition

Au niveau nutritionnel, le mot d’ordre est la concentration, autant en énergie qu’en protéine. On préférera des profils bypass pour limiter la production d’extra chaleur ruminale. Techna a mis en évidence que les complémentations en matière grasse permettaient de mieux supporter les phases de stress thermique lors d’essais en élevage.

4- Les Fibres

Il faudra veiller à la qualité de la fibre pour limiter le tri tout en favorisant son action mécanique.

5- Les minéraux

Le stress thermique perturbe les équilibres minéraux. Le renforcement de la ration en substances tampons est recommandé (bicarbonate). Les apports de sel et de potassium seront renforcés pour compenser les pertes par sudation.

6- Vitamines, levures, oligo-éléments.

Les levures vivantes peuvent s’avérer intéressantes. Les vitamines A, E et C sont également importantes, de même que les vitamines du groupe B (métabolisme énergétique) et les oligo-éléments Cu, Zn et Se.
 

Techna a mis en place une approche structurée et originale pour identifier les situations de stress thermique et y répondre grâce aux leviers nutritionnels et de management.

La démarche DAIRY COOL s’articule en trois temps :

  • Rappel des adaptations nécessaires en matière de techniques d’élevage
  • Proposition d’une solution additive innovante à base d’extraits végétaux visant à réduire le stress oxydatif et à stimuler l’ingestion de matière sèche et d’eau.
  • Mise à disposition d’une application pour smartphone, PROFITAB.

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