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Un bon démarrage est-il le seul facteur de réussite d’un élevage de dindes ?

Le respect des normes de confort, d’alimentation et d’abreuvement sont des conditions clés pour mener à bien un élevage de dindes. La dinde étant particulièrement fragile en début de vie, un démarrage bien réussi est prometteur certes, mais ne garantit pas à lui  seul  la  sortie d’un bon lot. Comment maîtriser la conduite d’un élevage de dindes ? Comment obtenir un prix de revient optimal du kilo de viande ?

Bien avant l’arrivée des dindonneaux, un ensemble de précautions auront été prises pour accueillir au mieux ces jeunes animaux : lavage, désinfection du bâtiment, du circuit d’eau… Parmi ces mesures, le préchauffage du bâtiment pendant 48 heures est un prérequis. Avec un bâtiment bétonné, on prendra soin de chauffer et de sécher la dalle avant d’étaler la litière.

La gestion de la qualité de l’eau et de l’air, pour un confort optimal des dindes

Á l’arrivée des animaux, l’éleveur  a souvent tendance à maintenir une vigilance extrême sur le confort thermique de l’animal, au risque de négliger l’accès à l’eau  — aspect pourtant tout aussi primordial. Le dindonneau, beaucoup moins agile que le poussin, aura en effet beaucoup plus de mal à trouver l’eau et l’aliment. De fait, les démarrages en rond (chauffage localisé) seront toujours privilégiés : 1,2%  d’écart de mortalité à 10 jours a déjà été constaté entre un démarrage en rond et un démarrage en localisé sur différentes organisations.

La qualité de l’eau de boisson, caractérisables par son ORP compris au-dessus de 600 mv, la mise à disposition et le maintien de sa température sont tout aussi essentiels. Ainsi, pour assurer sa qualité dans le temps, il ne faudra pas hésiter à vidanger les pipettes tous les jours en période de démarrage.  
Enfin, on prendra soin de surveiller l’évolution de la température ambiante du bâtiment (reflétée par le comportement des animaux),  le taux d’hygrométrie (de 45% à 60%), ainsi que le renouvellement de l’air (taux de CO2 compris entre 1500 et 2500 ppm).

 

Savoir éviter les  risques d’un mauvais démarrage en dinde

Un démarrage réussi est un bon début mais pas nécessairement l’assurance d’un bon résultat compte tenu de la durée de vie de cet animal. Un démarrage manqué est par contre la garantie d’un lot difficile. Trop souvent, par souci d’économie, le temps de préchauffage du bâtiment va être négligé. Les animaux se retrouvent alors dans une zone d’inconfort thermique qui les affaiblit. Cet affaiblissement est la porte d’entrée à l’émergence de toutes sortes de pathologies (entérites, colibacilles, etc.), synonymes de mortalités et de retards de croissance : 200 g de retard de croissance à 28 jours en dindons se transforme en 500 g de retard sur les mêmes animaux à 105 jours (étude récente TECHNA).  

 

Les 3 autres conditions d’un lot de dindes réussi

Comme nous l’avons dit, un bon démarrage n’est pas suffisant à lui seul pour réussir un lot. D’autres aspects doivent être pris en compte.

  • Les conditions de ventilation du bâtiment sont l’élément clé pour maintenir une bonne litière ; si tel n’est pas le cas, il faut repailler avant que l’inconfort ne s’installe pour l’animal  — n’oublions pas que la dinde dort ventre contre litière ! Une entérite sera coûteuse à soigner mais encore plus coûteuse en perte de croissance et indice de consommation. De plus, le lot deviendra hétérogène.
  • Le bon suivi des paramètres d’élevage — suivi de la courbe de température du bâtiment, suivi de la courbe de prise de  poids des animaux, suivi quotidien de la consommation d’eau, surveillance du comportement des animaux, surveillance de la qualité des fientes  — autant d’éléments indispensables au pilotage et à la réussite de votre lot.
  • Le matériel (abreuvoirs et assiettes) doit être adapté et pourvu en quantité suffisante afin que le cheptel soit bien approvisionné en eau et en aliments, quel que soit l’âge des animaux.


Au sein d’un parc d’élevage, des conditions de démarrage mal maîtrisées  auront des répercussions graves sur l’homogénéité des résultats et au final, sur leur niveau global. Un investissement nutritionnel pourra être biaisé par ce genre de phénomène. Des logiciels comme Aviperf permettent de mettre en relation les investissements nutritionnels au gain probable de performance engendré et ainsi, de contribuer à l’amélioration du prix du vif. Ils sont un moyen de mettre en évidence un biais permettant de retracer les causes de mauvaises transformations alimentaires.

Quelles que soient la taille et les conditions d’élevage, nos spécialistes pourront vous aider à en déterminer les points forts, les faiblesses et à dégager les voies d’amélioration possibles. N'hésitez pas à les contacter !

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