En production avicole, l’indice de consommation est un élément majeur entrant dans le prix de revient d’un kilogramme de viande de volaille (poulet, dinde..). En fonction des pays et des espèces, la part alimentaire peut représenter entre 40 et 70% du prix de revient d'une tonne de vif. L'indice de consommation est variable selon les types de production et son travail, toujours d’un grand intérêt économique. Dans un objectif de rentabilité d'une production donnée, comment peut-on améliorer les indices et réduire les coûts alimentaires ?
L’indice de consommation (= IC) est la quantité d’aliment ingéré (en kg) par une volaille pour prendre un kilogramme de poids vif. La définition s’applique aussi à une population de volaille de même âge détenue dans un parc où l’on peut connaître la quantité d’aliment ingéré. La fin de lot sera l’occasion d’effectuer ce bilan technico-économique selon les paramètres suivants :
L’indice de consommation et donc, la quantité d’aliments ingérés, sont les éléments majeurs du prix de revient de toute volaille. En fonction des espèces et des pays, la part alimentaire représentera entre 40 et 70% du prix de revient d’une tonne de vif. La volaille, notamment le poulet, reste l’espèce animale dont l’indice de consommation est le plus bas (il peut atteindre 1,5). Contrairement à d’autres espèces, la volaille ne fait pas l’objet d’interdits religieux, ce qui explique son taux de croissance mondiale de 3% par an.
L’indice en volaille est tout d’abord déterminé par le choix génétique et le mode d’élevage, comme suit :
En tenant compte de poulets nourris à partir de matières premières de mêmes origines, il ressort que le coût alimentaire du premier équivaut pratiquement au double du coût alimentaire du second.
Malgré ces écarts, le travail sur l’indice des professionnels de la volaille n’est pas vain. Passer d’un IC de 3,2 à 2,8 permet d’économiser 800 g d’aliments pour un poulet label rouge. À l’échelle de la France, sur une centaine de millions de poulets label rouge produits par an, cela représente 80 000 tonnes d’aliments par an, soit 20 millions d’euros (pour des prix de 2014).
Outre le mode d’élevage et les choix génétiques, l’amélioration de l’indice de consommation repose sur les facteurs suivants :
Tout élément créant de l’inconfort, une hétérogénéité d’accès à l’eau et à l’aliment, un tri de l’aliment par les animaux, entraînera inévitablement des croissances irrégulières, des problèmes de santé, des saisies à l’abattoir et par conséquent, des dégradations importantes d’indice économique.
L’amélioration de l’indice de consommation est essentielle dans la maîtrise des coûts de production en volaille, ce quelle que soit l'espèce : poulet, dinde, canard, pintade... Nos équipes de spécialistes, de formulateurs, notre Centre de recherche Euronutrition au sein du groupe TECHNA vous apporteront des solutions pour améliorer les indices de consommation en production avicole. N’hésitez pas à contacter nos experts !
Outil de positionnement technique et économique au service des organisations de production volailles de chair et des fabricants d’aliments.
Optimisation des performances technico-économiques des volailles de chair.