Lors de sa première semaine d’élevage, un poulet de chair peut prendre jusqu’à cinq fois son poids de départ. Cette période correspond à un tiers de la vie d’un poulet de chair standard. A la fin de cette première semaine, les objectifs sont d’avoir des animaux les plus homogènes possibles. Dont la croissance est maîtrisée et en augmentation. Et dont la viabilité est la plus élevée possible. Le tout en minimisant l’impact des pododermatites et dans le respect des animaux.
Comme la plupart des oiseaux, les poussins de chair sont homéothermes. C’est-à-dire qu’ils doivent maintenir une température corporelle constante, comprise entre 40 et 42°C. Au-dessus ou en dessous de leur neutralité thermique, les poussins ont la capacité à produire de la chaleur (thermogenèse) ou de perdre de la chaleur (thermolyse). Toutefois, les poussins n’ont pas la capacité à répondre efficacement à une température plus faible, c’est pourquoi l’ambiance, notamment les températures à différents endroits du bâtiment sont des critères à surveiller tout particulièrement. L’éleveur doit apporter à ses animaux tout le confort nécessaire pour qu’ils puissent se nourrir et s’abreuver correctement.
Avant l’arrivée des poussins, il est important de vérifier quelques points :
Les premières heures de vie sont primordiales. Quelques heures après l’arrivée des animaux, puis les jours suivants, les points suivants sont à vérifier.
Stimuler la consommation d’aliment des premières heures de vie :
Le fait que l’ensemble des animaux ait mangé et bu est révélateur de la qualité du démarrage, notamment de la température de litière. Les normes sont les suivantes :
“Trucs & Astuces”
Pour vérifier la température corporelle des animaux, prendre quelques poussins et placer leurs pattes sur la joue ou sur le dessus de la main.
Une litière bien gérée est un élément supplémentaire pour assurer des performances techniques, environnementales et de bien-être animal.
La première fonction de la litière est d’absorber l’humidité, dont une grande partie provient des excrétions des animaux et du système d’abreuvement. Peu importe le type de support, la quantité et la qualité choisie, elle doit remplir plusieurs fonctions et rôles :
“Trucs & Astuces”
Prendre de la litière dans ses mains. Il faut avoir la sensation d’un matériel respectant les 3S : Saine, Sèche et Souple.
Sans évoquer les spécifications technologiques et nutritionnelles d’un aliment démarrage, voici quelques pistes pour améliorer la prise alimentaire au démarrage, notamment la prise alimentaire dès l’arrivée des poussins.
Les normes essentielles sont :
La répartition des mangeoires sur la largeur du bâtiment, la distance entre les points d’eau et d’aliments, la quantité d’aliment ainsi que le nombre d’animaux par mangeoire (ou point d’eau) sont des éléments qu’ils ne faut en aucun cas sous-estimer. Ci-dessus, un exemple de la répartition des animaux à 7 jours lorsque la lumière se rallume, après leur nuit. On observe que le matériel d’abreuvement et d’alimentation sont fortement sollicités. C’est pourquoi, lors de cette période, il est important de vérifier que l’ensemble des animaux aient accès à l’eau et l’aliment afin d’éviter toutes formes de compétition ou de restrictions.
“Trucs & Astuces”
Si des vidanges de chaînes d’aliment sont à réaliser, dans le but de faire consommer les fines, ou des purges du système d’abreuvement (limiter la formation d’un biofilm), il est préférable de les faire au moment où le matériel est le moins sollicité : durant la journée par exemple. Éviter les vides de chaînes lors du réveil et du coucher des animaux et les heures qui suivent.
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